Les Z’entonnoirs

My name is Antoine. I am the leader of a fabulous Aptonia Triathlon project at Decathlon. I’m really lucky. Lucky to live with passion, lucky to do sport, lucky to have found balance in my life. 

One day when I was out mountain biking, I met Erika and Serge, two psychiatric nurses who told me about the isolation felt by schizophrenia sufferers. I’m really passionate about sport, it provides all the balance in my life. This balance is much harder to find for people suffering from schizophrenia. This illness often isolates them. Their treatment sometimes knocks them out. 

 

When they asked me to work with our Foundation to support a project to treat schizophrenia sufferers through cycling, it was a resounding YES from me!  

 

So together we designed a new therapeutic approach that we chose to call « heal through cycling! » for the Les Z’entonnoirs association. This association works to rehabilitate people suffering from mental health disorders.


Our project consists in organising weekly cycling sessions for patients and nurses. Our ambition was to start the « Paris Roubaix amateurs ». An awesome adventure of 190 kilometres that helped the beneficiaries to surpass themselves and break out of their isolation.

 

Cycling has many benefits and is used in therapy in a number of ways. For instance, cycling as a mode of transport prevents social isolation, especially for outpatients. Then mountain biking is a way to burn off energy, train with a group each week and work towards a goal, which for us was the Paris Roubaix bike race. There is also indoor cycling for inpatients, which prevents the weight gain that anti-psychotic medication can cause.

 

Alongside forty or so beneficiaries from the Roubaix region, alongside Erika, Serge and their colleague, alongside Jean Pierre and the foundation, I had a rewarding time!  

We were so proud to see the level of absenteeism from weekly consultations go down thanks to the bikes provided!  

It was also such a joy to see more and more people interested in the cycling workshops! 

It was so moving when we all reached the Roubaix velodrome. Even Tom Boonen can’t have had such an amazing feeling! 

In short, it feels good just to see people smiling!

 

Don’t forget, we all have a touch of madness within us, to a greater or lesser extent.

To « get back in the saddle », nothing beats sport and cycling as a therapy tool.

 

Story told by Decathlon teammate Antoine Nys.

Compétences

Posté le

12 septembre 2018

Les Z’entonnoirs

Je m’appelle Antoine. Je suis leader d’un fabuleux projet Triathlon Aptonia chez Decathlon. J’ai une sacrée chance. La chance de vivre avec passion, la chance de faire du sport, la chance de trouver un équilibre de vie. 

Un jour, en pratiquant le VTT, j’ai fait la rencontre d’Erika et Serge, deux infirmières psychiatriques qui m’ont parlé de l’isolement des personnes atteintes de schizophrénie. Je suis un grand passionné de sport, j’y puise tout mon équilibre. Un équilibre beaucoup plus compliqué à trouver pour les personnes atteintes de schizophrénie. Cette maladie les isole souvent. Leur traitement les assomme parfois. 

 

Lorsqu’ils m’ont sollicité pour accompagner auprès de notre Fondation un projet de soin par le vélo pour des personnes atteintes de schizophrénie, j’ai crié OUI ! 

 

C’est ainsi, qu’ensemble nous avons imaginé une nouvelle approche thérapeutique que nous avons choisi d’appeler « soignez par le vélo ! » pour l’association Les Z’entonnoirs. Cette association œuvre pour réhabiliter les personnes souffrant de troubles psychiques.


Notre projet consiste à organiser des sessions hebdomadaires de vélos entre patients et infirmiers. Nous avons eu pour ambition de lancer le : « Paris Roubaix amateurs ». Une formidable aventure de dépassement de soi sur 190 kilomètres qui a permis aux bénéficiaires de sortir de leur isolement.

 

Le vélo a plusieurs bénéfices et il est utilisé à plusieurs portées thérapeutiques. Je m’explique, le vélo de déplacement évite l’isolement social, notamment pour les patients suivis en structure ambulatoire. Puis, le VTT permet la dépense d’énergie, les entraînements collectifs hebdomadaires et l’objectif qu’a été le Paris Roubaix VTT. Il y a aussi le vélo d’appartement pour les patients suivis en maison thérapeutique, évitant la prise de poids dû au traitement anti-psychotique.

 

Au côté d’une quarantaine de bénéficiaires de la région Roubaisienne, au côté d’Erika, de Serge et leur collègue, au côté de Jean Pierre et de la fondation, j’ai vécu des moments riches ! 

Quelle fierté de voir le taux d’absentéisme des consultations hebdomadaire baisser grâce au vélo mis à dispo ! 

Quel plaisir de voir de plus en plus d’intéressés aux ateliers vélos ! 

Quelle émotion lorsque collectivement nous avons atteint le vélodrome de Roubaix. Même Tom Boonen n’a pas dû ressentir ça ! 

Bref, que ça fait du bien de voir de simples sourires !

 

N’oubliez pas, on a tous une part plus ou moins grande de folie en nous.

Rien de tel pour « se remettre en selle » que le sport et le vélo comme outil thérapeutique.

 

Racontée par Antoine Nys, coéquipier chez Decathlon.

Compétences

Posté le

8 mars 2008